AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Une agriculture respectueuse de l’environnement…

La culture et l’élevage biologiques ont pour principe le respect de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air, de l’eau, des êtres humains et du bien-être animal.

L’usage de produits chimiques de synthèse (engrais, pesticides...) et d’OGM est exclu. Le rythme naturel des animaux est respectés, ils sont nourris avec des aliments bio et variés et ont accès au plein air et aux pâturages.

...et de la qualité des aliments.

Une agriculture respectueuse de l’environnement…

Les aliments bio sont généralement plus riches sur le plan nutritionnel*. De plus, le Programme National Nutrition Santé 4 recommande la consommation de produits végétaux bio (fruits et légumes, produits céréaliers et légumineuses). 

C’est aussi un secteur en pleine croissance, créateur d’emplois et de valeur ajoutée dans les territoires.

Pas de pesticides dans l’agriculture bio

L’agriculture biologique garantit la non-utilisation de pesticides chimiques de synthèse. Elle s’appuie sur des méthodes naturelles de protection des cultures, comme la rotation des cultures et la lutte biologique. Ce n’est qu’en cas de menace avérée pour une culture et seulement pour cette raison qu’un produit de traitement phytopharmaceutique d’origine naturelle et autorisé par le règlement peut être utilisé. Les agriculteurs bio s’engagent aussi à tout mettre en œuvre pour se protéger des contaminations environnementales par :

- la plantation de haies, le respect de distances de séparation entre cultures, réalisation d’analyses, ...

- un contrôle rigoureux de leurs produits (contrôle annuel obligatoire sur site et contrôles inopinés) pouvant conduire au déclassement des produits bio en cas de détection de traces de pesticides.

Mieux pour la biodiversité

L’agriculture biologique permet de protéger les espèces et de restaurer des écosystèmes terrestres et aquatiques. Elle est à la fois gardienne et utilisatrice de la biodiversité en :

- proscrivant l’emploi des produits chimiques de synthèse ;

- privilégiant des variétés et des races rustiques, plus résistantes aux maladies, mieux adaptées à l’environnement et aux conditions climatiques ;

- préservant ou en aménageant des zones naturelles (bandes enherbées, talus...), fournissant abri et nourriture pour une faune indispensable à la pollinisation ou à la prédation des ravageurs.

Les animaux bio

Les animaux bio sont élevés dans le respect de leur bien-être, de leurs besoins physiologiques et de leur cycle naturel de développement. Ils disposent obligatoirement d’un accès au plein air, d’espaces de vie adaptés à leurs besoins en extérieur comme en bâtiment d’élevage. Protéger le bien-être des animaux bio implique aussi de réduire au minimum toute souffrance tout au long de leur vie, y compris lors de l’abattage.

Ils sont nourris avec une alimentation bio et variée issue essentiellement de la ferme. Pour leur santé, l’éleveur bio privilégie la prévention et le recours aux médecines douces en cas de besoin. L’utilisation des médicaments antibiotiques est strictement encadrée par le règlement européen et très limitée. Toutes ces conditions sont contrôlées chaque année par les organismes certificateurs.

Pourquoi des produits plus cher ?

Le surcoût des produits bio n’est pas un effet marketing. Produire en bio coûte cher. Qu’il s’agisse de culture ou d’élevage, la production biologique demande plus d’espace, car elle met en œuvre des pratiques extensives. Elle nécessite le recours à davantage de main d’œuvre (surveillance accrue des troupeaux, des cultures, travail du sol...). Enfin, la non-utilisation de produits chimiques de synthèse et le respect des cycles naturels réduisent les rendements. Autant de contraintes qui influent sur le prix !

Il est possible de manger bio à budget maîtrisé en revoyant ses habitudes d’achat et ses pratiques alimentaires. Le fait de privilégier les circuits courts de production et de distribution (fermes, producteurs locaux, marchés...) réduit sensiblement le prix d’achat de son produit puisqu’il n’intègre plus les coûts de conditionnement et les « marges » des intermédiaires. Pour trouver les opérateurs pratiquant la vente directe aux consommateurs rendez-vous sur annuaire.agencebio.org.

Acheter des produits de saison permet de les payer moins chers et de diversifier son alimentation. Le vrac est aussi un bon moyen pour acheter la bonne quantité, éviter les pertes et réduire les emballages et leurs coûts. Cuisiner ses repas à partir de produits bruts permet d’économiser les frais de transformation mais aussi d’éviter les sels, sucres et gras cachés. Comparer les prix et limiter le gaspillage alimentaire en planifiant ses menus, en cuisinant les restes ou en les congelant permettent aussi de dépenser moins.

En savoir plus

Plus d’informations :

Site : https://www.agencebio.org/

Facebook : @AgricultureBIO

Contact :

Chambre d’agriculture de la Charente
ZE Ma Campagne
16016 ANGOULEME CEDEX

Tél : 05 45 24 49 49
Email : communication@charente.chambagri.fr